lundi 22 avril 2013

Youpi !!! récit des dernières joyeusetés

Holi Hola !

Voilà quelques jours que je n'ai pas écrit, et je reçois déjà des messages me demandant "à quoi ce silence est-il dû ?" Je vais bien (très bien même). C'est juste que depuis le 10 avril, il s'en est passé des choses !

Récit ! (attention, c'est très long, vous pouvez lire en plusieurs fois, je fais des chapitres !)

1 - Le MICA (et les transports à Buenos Aires)


J'ai assisté au MICA (Marché des industries culturelles argentines), sorte de grand salon dédié à la culture (sous l'aspect commercial, mais quand même intéressant).

Me voilà donc, à un peu plus de deux semaines en Argentine, à me rendre seule dans le grand Buenos Aires pour me rendre à Tecnópolis, où se déroulait le MICA. Quelle aventure !!
Il faut savoir qu'à Buenos Aires, le métro est vieux, mal entretenu, et pas très développé. Il est et surtout dans le centre et sur quelques artères... qui sont plutôt éloignées de chez moi.
On est bien loin du réseau parisien (arrêtez de vous plaindre les parisiens !).
Les gens ici circulent donc en bus qui irriguent toute la ville, dans tous les sens. Il y a des centaines de lignes, et ça marche plutôt bien. Enfin, ça c'est ce que je disais à mon coloc la veille du MICA, qui m'avait alors répondu "attends un peu avant de dire des choses pareilles". Et hop, ni une ni deux, le lendemain je compris mon erreur.

Toute joyeuse d'avoir un bus direct qui partait à 500m de chez moi pour me déposer à 500m du MICA, je pars guillerette mais un peu anxieuse quand même, dans cette zone reculée de Buenos Aires. J'avais regardé 15 fois l'itinéraire du bus pour me repérer et savoir où descendre... sauf que au bout d'une demi-heure (sur un trajet d'une heure, oui, Buenos Aires c'est très grand) un mec monte et dit "la rue constituyentes est bloquée, le bus va changer d'itinéraire, passer par là, là et là et vous laisser à tel endroit". Euh... oui, mais alors là je ne sais plus du tout où je dois descendre !!! Help !
Je vais donc voir le chauffeur, qui me dit "t'inquiète, je te dirai où descendre" et un passager me dit "je descend là aussi, ne t'inquiète pas, je te dirai". Qu'ils sont cool ces argentins ! Je m'assoie donc tranquille, et je regarde le paysage défiler. Sauf que le chauffeur est parti se paumer dans un quartier résidentiel très étrange et très chic, qu'il ne savait pas comment sortir, puis quand on est sortis, on s'est retrouvés dans les embouteillages du vendredi soir, bref, j'ai mis plus d'1h30 pour arriver au lieu d'1h, heureusement que j'avais prévu un délai...
Je descends donc quand on me dit mais je ne sais pas où je suis, le mec qui m'avait dit qu'il me montrerait trace sa route sans attendre... heureusement, un autre mec se rendait aussi au MICA. On a fait le trajet ensemble, et ne trouvant pas l'entrée, on s'est glissés dans un trou des barrières... nous voilà au MICA !

Je trouve la conférence que je voulais avec des directeurs de festivals sud américains qui discutent des modalités de coopérations etc. Puis tout à coup (récit à suspense !), je vois quelqu'un s'approcher sur la droite et j'entends : "Camille ?". Je me retourne, incrédule. Hein ? Je ne reconnais pas le visage. Je me demande si c'est bien moi... et en même temps des "Camille" en Argentine, il n'y en a pas tant que ça. Devant mon air étonné, la fille me dit : "c'est Aimé, l'amie de Sylvain le danseur de la pièce, on s'est rencontrées pendant votre tournée".
 Ça alors !!!! Moi qui pensait être une inconnue, me voilà déjà interpellée par des gens dans les salons culturels !!C'est incroyable qu'elle m'ait reconnue ! Même si j'étais en échange par mail avec elle, c'est fou !

10 minutes plus tard, observant l'assistance, je vois une fille qui regarde dans ma direction avec un grand sourire. Je regarde autour de moi, personne ne réagit, mais sentant qu'elle me regarde avec instance, je lui fais signe demandant si c'est à moi qu'elle s'adresse. Elle me fait signe que oui, puis me montre une revue... la revue Inquieta, elle travaille pour le festival de Rosario où nous étions en tournée !!! Dès que j'ai vu le nom de la revue, ça a fait clic : mais bien sûr, c'est Liliana ! Quelle belle surprise... et quelle notoriété, décidément, j'avais gagné ma journée !

C'était sans compter sur une brève discussion avec le directeur du festival de théâtre de la Havane, qui intéressé par le projet de la compagnie de théâtre Faro Luciole que je "représente", me dit "demain j'aurai plus de temps, on se revoit, le projet m'intéresse". Bon ben... d'accord !

Avant de partir je recroise le mec avec qui j'étais arrivée (journaliste musical), on papote et on échange nos mails, puis en sortant, je discute avec un mec qui cherchait aussi la sortie... et qui se trouvait être journaliste culturel dans l'une des plus grosses agences de presse argentines... Et un contact en plus !

On sort du MICA, de nuit, le long d'une glauquissime avenue. Il me dit qu'un taxi l'attend plus loin et qu'il peut me rapprocher Mais ne voulant déranger, je décline (ce que je ne referai pas) : je venais de trouver un arrêt du bus 110 qui devait me poser chez moi. Et si le quartier ne faisait pas très envie, j'étais rassurée par un petit magasin ouvert à 10m. "Je ne risque rien" pensais-je alors...
Sauf que le bus ne passait pas, qu'une dame est arrivée à l'arrêt, en me disant qu'elle allait monter dans n'importe quel bus parce qu'on était proche d'une "villa" (banlieue pauvre qui craint un peu)... Sauf que moi, je ne connais pas les autres bus, et que je ne sais pas rentrer chez moi autrement qu'avec le 110... ouille ! Les plans de bus, ça n'existe pas, tout fonctionne en donnant les noms de rues, que je ne connais pas encore !
J'attends donc encore un peu, ce 110 qui ne passe pas. Je commence à m'inquiéter : j'avais passeport (pour l'accréditation), la carte bleue (que j'avais oublié d'enlever du portefeuille) et gros sac blanc "MICA" histoire de passer incognito. La bonne idée !
Un autre mec arrive, je lui explique mon problème (de bus, pas de passeport et de carte bleue !). Il me dit que je peux prendre le 111 et combiner avec un autre après, et justement le 111 passe, et le chauffeur, adorable, m'explique le trajet. Résultat : 2h30 pour rentrer à la maison. Mais saine et sauve !

Les deux jours suivants, j'y suis allée avec Morgane (de Faro Luciole), tantôt en voiture, tantôt avec le 110 qui, quand il fonctionne, est très très pratique. On a rencontré plusieurs personnes intéressantes et c'était une bonne entrée en matière pour moi. J'ai revu des gens du festival de danse de Buenos Aires aussi, c'était chouette !

Avec Morgane, au MICA

2 - Faro Luciole

C'est donc une compagnie de théâtre fondée par Marta (Espagnole), Jorge (Argentin) et Morgane (Française). Tous les trois vivent ici, ils développent des projets de spectacles et des projets pédagogiques en Argentine et en Espagne. Ils ont aussi un très chouette projet mêlant pédagogie et création. Et pour couronner le tout ils sont adorables ! Prochain projet de mai à juillet à Buenos Aires... me voilà plongée dedans jusqu'au cou, ce qui a bien occupé mes journées !
Entre le MICA, la rencontre des acteurs des années précédentes, les demandes de subventions (rares et tarabiscotées, heureusement que j'ai été bien formée !), les dossiers à actualiser... pas de quoi chômer ! Mais pour la gloire... eux-mêmes ne se payent pas.


3 - La Feria del Libro


Tantan ! Et oui, ça y est, j'ai mon badge ! J'ai eu la confirmation en même temps que la signature de mon contrat, la remise du badge et un démarrage inattendu aujourd'hui même... me voilà sur La Feria del Libro, grand salon du livre de Buenos Aires, un événement de taille, dans la partie chic de Buenos Aires, à côté du jardin botanique et du zoo.
Les gens avec qui je bosse ont l'air très sympas (les trois ont plus de 50 ans ! héhé), 7 heures par jour (ou 8, ça dépendra), très correctement payée, en commençant à 12h au plus tôt, ça me va ! Voilà un bon début dans la vie culturelle (même si comme dit ma soeur, je vais certainement faire la potiche qui indique les toilettes !). Je suis dans la partie du prix du lecteur, donc c'est plutôt sympa.
Pendant trois semaines, je ne vais donc pas beaucoup me connecter, pas de congés, et ça va être crevant. L'ordi ne sera peut-être pas mon meilleur ami en rentrant. Ne vous inquièterez donc pas de mon éventuel silence. Se sent visé-e qui veut :-)


4 - La vie sociale et la vie tout court

J'ai pris un vrai coup de soleil sur ma terrasse (mouais, en automne !).

J'ai fait pour la première fois de ma vie une fougasse (paye ton huile d'olive ici, et cherche la fleur de sel dans un supermarché... - ça n'existe pas -). Fougasse faite en pensant très fort à ma petite soeur, elle n'était pas aux lardons parce que je n'en avais pas (et que cherche des lardons dans un supermarché... vous connaissez la suite). Elle était donc aux olives, et je ne suis pas mécontente de ce premier essai. A refaire !


J'ai été à l'anniversaire d'un pote de mon coloc, dans une boite à la déco plus que douteuse (ciment au sol, carrelage noir sur les murs, lustres style " château de Versailles" en plastique, boules à facettes...) et une musique de rêve (house, techno et le pire de la musique latino). On a bien ri tellement c'était décalé. Une expérience... à ne vivre qu'une fois si possible !
Par contre, trajet en moto, je n'avais jamais fait de moto de ma vie, c'est chouette, mais on se caille !!!! Le vélo au moins ça réchauffe.

J'ai aussi été à l'anniversaire d'un ami de Morgane ce weekend, ce qui m'a fait rencontré, entre autres, des français (grrrrr... mais bon, des gens très sympas) et plein de gens cool, dans une maison louée à la campagne. Viande délicieuse, piscine (on s'est baignés le dimanche, l'impression d'être en vacances !), peu de sommeil mais c'était trop bien !


 J'ai aussi eu rendez-vous à l'Ambassade pour revoir les filles qui travaillent au service culturel, que j'avais rencontrées pendant la tournée. Elles ont été très sympas et elles vont diffuser mon CV auprès de leurs partenaires.

J'ai rendez-vous le 17 mai avec la directrice d'un centre d'éducation corporelle (le fameux 17h par semaine dont je parlais dans l'autre message). On verra bien !

J'ai revu encore les gens du centre culturel où on avait bossé en octobre, je suis officiellement invitée à toutes les représentations ! On a la classe ou... on a la classe ! hihihi

Et puis je découvre un peu plus la ville, les gens, les lignes de bus, j'apprends les noms de rue, à me repérer... Tout va pour le mieux !

Des bisous et promis je vais essayer de faire plus régulier, pour des messages plus courts !

mercredi 10 avril 2013

ça bouge ça bouge !!

Oh que c'est bien d'obtenir de petites victoires sur l’administration ! (long message sur mes aventures administratives, pas très glamour, mais il y a d'autres nouvelles à la fin ! héhé).

Le lendemain de mon arrivée, j'avais tenté d'obtenir le DNI, document national d'identité, qui permet (m'avait-on dit) de fortement simplifier la vie en Argentine. Un peu à la manière du "carnet" chilien avec le fameux RUT, demandé partout : des parcs nationaux aux médecins en passant par les supermarché et j'en passe.

Or j'apprends après un certain temps d'attente qu'avec mon visa je ne peux pas l'obtenir, car il est "transitorio" et non "temporario". Imaginez-vous la sensation à ce moment-là : tout un monde qui s'écroule !! Comment allais-je faire ?



Mais voilà, heureusement, à tout système ses exceptions et ses failles... en discutant avec des Argentins et des étrangers installés ici, j'apprends qu'on peut récupérer sa carte de transport à l'équivalent de La Poste (allez savoir pourquoi !), juste en présentant son passeport... et une bonne dose d'assurance ! Car si le doute s'immisce dans l'esprit du guichetier, c'est foutu, il vous dit que ce n'est pas possible, simplement parce qu'il ne sait pas comment faire. Tout un poème. J'ai tenté, j'ai réussi, me voilà donc exempte de la quête permanente de monnaie pour payer le bus... et d'un tarif deux fois plus élevé (c'est plus cher en monnaie qu'en carte).

Pour le compte en banque, il faut un contrat... j'attends donc un peu. Ce n'est pas que je tienne à avoir un compte mais les retraits ici sont limités à environ 150 euros par jour, et la commission tourne autour de 10 euros entre les frais ici et les frais en France.  Hum...

Pour obtenir le contrat il faut un CUIL (genre de n°INSEE) que l'on obtient avec le DNI. Bon. Le chien qui se mord la queue. Je ne peux pas avoir de DNI, donc on fait quoi ? En furetant (chusmear en argentin, j'ai appris ce mot récemment, j'aime bien !) sur internet, je trouve des gens dans le même cas, qui affirmaient que avec notre fameux visa PVT (que personne ne connaît dans les administrations, c'est pour ça que tout est aussi compliqué), on pouvait (Ô miracle !) obtenir un CUIL sans DNI !
Ni une ni deux, je cherche l'agence ANSES (équivalent de la CPAM) la plus proche de chez moi, et je m'y rends avec mon passeport, une photocopie, et tous mes espoirs. Après avoir fait la queue et vu deux personnes à l'accueil, on m'appelle au guichet. Multiples allers-retours entre la guichetière et ses collègues, tous perplexes devant mon cas.


Mais je finis par obtenir le fameux numéro ! Quelle sensation magique ! D'une parce que j'ai réussi (et ce n'est pas rien !), de deux parce que ça m'a d'un coup donné la sensation d'être enfin rentrée officiellement en Argentine. Plénitude...


Et pour poursuivre en beauté cette matinée, en rentrant à la maison, toute guillerette, je passe devant un magasin de vélo, et elle avait UN vélo d'occasion à vendre, pas trop cher et... rouge. Je jure que c'était le seul !!! Il devait être pour moi. Elle va m'installer garde-boue et freins (là c'est un système en rétro-pédalage, bof dans une ville qu'on ne connaît pas)... je le récupère demain ! A moi Buenos Aires !

Et puis côté vie active, ça bouge aussi. Je travaille (bénévolement, certes) avec une compagnie de théâtre dirigée par une Française, une Espagnole et un Argentin (www.faroluciole.com). Je donne un coup de main en production/administration. Ils ont un chouette projet, ils sont très sympa, c'est donc du bonheur !

En parallèle, Mariela, la chorégraphe qui nous avait invité à l'automne pour la tournée, va déposer une demande de subvention pour une de ses pièces, elle va m'inclure dans les budgets. Si ça marche, je l'aiderai donc en prod contre une petite rémunération.

J'ai peut-être aussi une piste de temps partiel, 17h par semaine, en secrétariat dans un centre de formation en danse, art-thérapie, expression corporelle. ça pourrait être chouette. Je me méfie cependant, parce que la directrice de ce centre est très spéciale, elle a la réputation d'exploiter un peu les gens et de faire en sorte qu'on se sente redevable. J'accepterai donc si les conditions salariales sont correctes. Je ne suis pas venir pour faire un boulot chiant avec pression psychologique (même s'il faut bien manger !).

Et puis le meilleur pour la fin (seuls les plus vaillants liront ces lignes, bravo à vous !), j'ai décroché un entretien pour l'immense Salon du livre de Buenos Aires : un événement de trois semaines, avec des dizaines et des dizaines d'invités (25 auteurs internationaux, plus tous les locaux, toutes les maisons d'éditions, etc. etc), des festivals, des conférences, des journées professionnelles, des dédicaces et autres activités. Bref, une belle porte d'entrée chez les cultureux argentins.
L'entretien a eu lieu lundi (elle m'a envoyé le mail dimanche soir pour me le dire). Premier entretien en espagnol et en Argentine. On commence en claquant la bise à la responsable du recrutement. Ok !
Je raconte ma vie, elle me raconte la sienne, la visite de Lourdes et ses 4 enfants qui voudraient bien voyager aussi et blablabla. Très drôle !
Réponse la semaine prochaine, mais elle m'a dit qu'il y avait 90% de chance que ça marche. Elle ne sait pas encore combien de personnes il manque exactement, certains de l'année dernière n'ont pas répondu. Si ça marche, je serai bien occupée du 22 avril au 13 mai.

Bref, tout va bien. Je continue de bronzer, j'ai dansoté le tango lundi chez une copine qui a ouvert une pratique chez elle, je prends mes marques, je découvre petit à petit les lignes de bus qui me servent (et des fois je me trompe ! ça fait visiter...), je fais du pain et autres tentatives culinaires, je regarde des documentaires, je lis, je papote, je me repose. Une bulle de paradis et de tranquillité, au milieu d'une ville complètement barrée mais avec un je ne sais quoi de fascinant.


Je m'arrête là, des bisous à tous, envoyez des nouvelles !

mercredi 3 avril 2013

Lluvia de noticias (Pluie de nouvelles)

Hola!

Comme je vois que même lemonde.fr en parle (http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/04/03/au-moins-25-morts-dans-des-inondations-en-argentine_3153185_3222.html), je vous mets un petit mot pour vous dire que chez moi ce n'est pas inondé et que je vais bien !

Mais c'est vrai que les pluies ont été impressionnantes pendant trois jours, pas mal d'inondations, et une véritable défaillance (ou absence) d'infrastructures pour faire face à ce genre de situation. C'est là qu'on se rend compte que nous ne sommes pas tout à fait au même niveau de développement, malgré les apparences très européennes de Buenos Aires.

Plus joyeusement, voilà quelques bribes de ma première semaine ici, sous le signe de l'intégration et de la détente. J'ai eu droit à : des empanadas maison, de la Quilmes, du Fernet, un asado, le concert d'un ami, deux dîners, deux anniversaires, une fête d'amis d'amis... Bref, voilà une vie sociale déjà bien remplie ! Mais rassurez-vous, je me repose aussi. Je recommence (EN-FIN !) à bien dormir, je suis posée la journée à lire, faire des mails, prendre du temps pour penser... qu'est-ce que c'est agréable !

Et puis plus sérieusement (héhé), hier j'ai rencontré une compagnie de théâtre qui voudrait un coup de main (gratuit pour l'instant mais qui pourrait déboucher sur un peu de sous), demain je vais rencontrer les gens de l'Ambassade, et très bientôt je dois voir Mariela (la chorégraphe qui nous avait accueillis en octobre, et qui aurait du travail à me proposer)... Et puis je relance des candidatures !

Je vous tiendrai bien sûr au courant de tout ça...

Bisous à tous !